Dans cette rubrique, découvrez un résumé de certains romans que j’ai lus. Je partage aussi mes impressions et mes émotions, en espérant vous guider dans vos choix de lecture.

Philippe Briolant revêt souvent un costume médiéval, lorsqu’il dédicace ses ouvrages. La présentation de son quatrième roman, Origins, lui donne également l’occasion de se fondre dans l’univers de ses personnages, les elfes, qui peuplent le premier tome de sa nouvelle saga, Les Princes célestes.

La première genèse du monde elfiqueDepuis 2013, l’écrivain blancois avait mis en scène à trois reprises Arthur d’Atlante et ses compagnons des Terres de Gaïa, dans la série d’heroic fantasy, Les Princes Divins. Il immerge, une fois de plus, ses lecteurs dans cette littérature fantastique inspirée du Moyen Age, à travers un livre original, crédibilisé par d’abondantes recherches et soixante-cinq semaines de travail.

« Je suis le premier auteur à évoquer la genèse de la civilisation des elfes, affirme Philippe Briolant. Le Dieu Corellon crée un être vivant, Guadrecin, en utilisant les gènes des humains et des fées. Il lui donne ensuite une compagne, Alienore, et de leur union naissent des enfants. »

Cette histoire d’Adam et Ève revisitée a pour cadre une île et la cité imaginaire de Faenum, où ses occupants, dotés de pouvoirs magiques et immortels, vont s’affronter dans un monde où se côtoient « des divinités et quelques dragons ». Le clan des ennemis, les elfes noirs, va-t-il l’emporter ? L’écrivain brennou sait entretenir le suspense : « Dans le prochain tome, Arthur d’Atlante va arriver pour soutenir le monde elfique ».

Sa nouvelle publication, officialisée fin juillet aux Fêtes médiévales de Sagonne (Cher), est très bien accueillie : « Les gens l’attendaient avec impatience. Mes livres plaisent beaucoup aux passionnés du Seigneur des anneaux et de Game of thrones. » C’est dans ce contexte motivant que Philippe Briolant planche sur ses prochains romans : la suite des Princes célestes et le tome 4 des Princes divins, qui conduira Arthur d’Atlante en Égypte.

« Les Princes célestes ». Tome 1 : « Origins ». Éditions Le Lys Bleu. 21,10 €.

Né au Vietnam, Alexandre CHATELAIN a grandi au Laos avant de venir en France à dix-sept ans. Polytechnicien, il était informaticien avant de devenir directeur d'hôpital. Divorcé, il a élevé quatre enfants dont deux orphelins de père japonais. Proche de la retraite, il cède à la tentation de l’écriture. Sa première réalisation est un récit autobiographique, "Baby Lan", écrit pour ses 64 ans et paru en janvier 2016 chez l'Harmattan, Paris.

Comment trouver sa cohérence dans un monde de violence et de gabegie quand on souhaite promouvoir la bienveillance et la frugalité ? Comment transmettre son patrimoine d'humanité quand on a été nourri à deux cultures intégratrices mais aux savoir-être divergents ? L'auteur revient sur les valeurs qui l'ont porté depuis son enfance à l'ombre de la guerre du Vietnam. Ce récit relate une tentative personnelle de dépasser ses peurs pour aller à la rencontre de nos identités nationales.

Roman psychologique, avec Pierre Graas, " La fille du Quatrième " :

Paris, XIX°arr. Un modeste studio sous les toits. Une jeune femme y habite seule avec son chat.

Au quotidien elle est reconnue pour ses talents professionnels, mais n'apprécie guère les avances insistantes de son patron.

Elles s’ajoutent au harcèlement d'une ancienne relation qui l'a retrouvée après plusieurs années.

Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel.

Sa collègue Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien particulier, sera seule à découvrir le traumatisme qu'elle a subi adolescente.

Les évènements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s’entremêlent l’adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle hors pair, l’amoureuse malgré elle, l’amie sincère…

Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu’ on a du mal à quitter avant de l’avoir refermé sur la dernière page.

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Originalité indéniable de ce roman, l’auteur a choisi d’accompagner le lecteur, ou ses personnages, tout au long du récit.

Il se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire…

Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif, va envahir les bas de page.

Le roman se suffit à lui-même.

Le découvrir avec l’auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut cependant y ajouter du piment et une complicité amusante.